France
Le sommet de Paris s’achève sur un "consensus complet" des dirigeants pour réformer les organismes financiers mondiaux a déclaré le président français Emmanuel Macron vendredi.
D'autres dirigeants mondiaux ont également apporté leur soutien à l'idée de réformer la Banque mondiale et le FMI, les institutions dites de Bretton Woods créées après la Seconde Guerre mondiale et dominées par l'Occident.
"Le financement est un défi majeur pour les nations d'Afrique qui doivent mettre en place les mesures d'adaptation et d'atténuation nécessaires pour faire face à la crise climatique. Nous disposons d'importantes sommes d'argent qui sont relativement disponibles sur le continent et qui peuvent être mises à contribution. Et je fais référence aux énormes sommes d'argent qui sortent du pays de manière illicite", a déclaréNana Akufo-Addo, Président du Ghana.
La France avait présenté le sommet de deux jours pour un nouveau pacte mondial de financement comme une occasion de discuter des idées avant un ensemble de réunions économiques et climatiques majeures cette année.
Plus de 350 militants pour le climat avaient saisi l’occasion pour manifester au pied de la statue de la république à Paris et demander notamment la taxation des pollueurs.
"Il n'y aura pas de justice climatique sans faire payer les pollueurs. C'est maintenant, lors du sommet, que les dirigeants proposent de taxer les bénéfices exceptionnels des compagnies pétrolières et gazières pour construire des énergies renouvelables. Les habitants de pays comme le mien ne peuvent pas se permettre de perdre plus de vies, plus de biens. Nous ne sommes pas encore prêts à faire face à l'impact dévastateur du changement climatique", a expliqué Patience Nabukala, militante pour le climat au sein de l'organisation Fridays for Futures Uganda :.
Si consensus il y a pour avancer en direction d’une réforme du système financier mondial, aucune déclaration majeure et seules quelques avancées vers les pays pauvres ont marqué la clôture de ce sommet de Paris.
La Banque mondiale prévoit ainsi d'intégrer, à ses accords avec les pays les plus vulnérables, une nouvelle clause de suspension du paiement de la dette en cas de catastrophe.
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